Une enquête médicale et sociologique des trois premiers mois de grossesse, qui sont pour 85 % des femmes une épreuve physique et psychologique : nausées, vomissements, fatigue extrême, état dépressif ou encore fausse couche. L'auteure dénonce la non-prise en charge globale (médicale, psychologique et affective) de cette période puis en propose une analyse féministe. …
Anna rejoint l'expédition scientifique Ocean Arctic Protect en Nouvelle-Sibérie, une région sous hégémonie russe où la fonte des glaces libère des menaces issues du passé de l'humanité. Pris dans une tempête glaciaire, le bateau s'échoue sur une île peuplée d'ours et de loups. Quand les hommes de l'équipage, happés par la folie, deviennent violents, Anna entame un journal de bord. …
En 1739, Handel saisit l'occasion d'un hommage à sa sainte patronne pour livrer son art poétique : un subtile oscillation entre l'exaltation et la béatitude. A retrouver avec le numéro 684 de Diapason, chez votre marchand de journaux.
Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d'un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée. …
Sans remonter à la glorieuse progéniture de Manuel Garcia (père de Pauline Viardot et Maria Malibran), l’Espagne a souvent offert à notre pays ses plus belles voix. Ainsi, toute planétaire fût-elle, la carrière de Teresa Berganza passa d’abord par la France. C’est à Aix-en-Provence qu’eut lieu la consécration, à l’été 1957, dans un Così fan tutte d’illustre mémoire où une Dorabella de vingt-quatre ans (!) volait la vedette à ses partenaires. Quelques mois plus tard, cette artiste à peine sortie de l’adolescence, mais douée déjà de la technique la plus aguerrie (merci Lola Rodriguez Aragon, son professeur), s’envolait pour Dallas. Dans le tout nouvel Opéra de la cité texane, elle fut non seulement Isabella dans L’Italienne à Alger, mais aussi Néris dans Medea, face à une certaine Maria Callas qui prit aussitôt la petite Espagnole sous son aile, subjuguée par sa maturité musicale et le fini quasi instrumental qu’elle déployait dans sa grande scène avec basson obligé.
Ils ont été appelés en Algérie au moment des « événements », en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d’autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies.
Mais parfois il suffit de presque rien, d’une journée d’anniversaire en hiver, d’un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier. …