Viss Par Manu Mammu

Hitler et Göring avaient en commun leur amour de l’art. D’où l’énergie déployée par leurs sbires à piller des œuvres, parfois de façon concurrente, dans tous les musées des pays occupés ou à spolier les grands collectionneurs d’origine juive comme la famille Rothschild. À partir du printemps 1944, Hitler donne l’ordre de mettre les plus précieux trésors à l’abri. Dans la mine de sel d’Altaussee, en Autriche, sont ainsi regroupées plus de 6 500 pièces choisies par le Führer pour le musée qu’il rêve de créer à Linz, dont la statue de la Madone de Bruges de Michel-Ange ou le retable de Gand des frères Van Eyck. Après son suicide, le 30 avril 1945, et alors que les Alliés approchent, les responsables du lieu se préparent à tout faire sauter…

Pierre-André Boutang et Annie Chevallay retracent en archives l'itinéraire intellectuel d'un homme curieux de tous les hommes. Un portrait lumineux, polyphonique et musical, à l'image de l’œuvre qui l'a inspiré.

Le peintre néerlandais Jérôme Bosch (v. 1450-1516) est l'un des artistes majeurs de la Renaissance flamande. Dans ses œuvres prennent vie des scènes inspirées des thématiques religieuses qui imprègnent son époque : il laisse libre cours à son imagination visionnaire et à son sens du détail pour réinterpréter les épisodes bibliques, comme dans son célébrissime triptyque du Jugement dernier. Mais à la différence de ses contemporains, ce n'est pas le contenu pieux que le peintre met en avant : avec ses représentations de figures grotesques et ses scènes énigmatiques, il semble plutôt fasciné par le mal, qui occupe un rôle considérable dans ses peintures.

Berlin, 1945. L’Armée Rouge fait tomber les derniers bastions nazis dans la capitale allemande. De nombreux prisonniers sont capturés. Parmi eux, Heinz Linge, majordome d’Adolf Hitler, et Otto Günsche, son aide de camp. Ces deux personnages, fidèles parmi les fidèles, ont vécu aux côtés d’Hitler, depuis la fin des années 1930 jusqu’à son suicide en 1945. Pendant ces années, ils ont pu observer le Führer au quotidien, et ont appris à le connaître intimement. Apprenant l’arrestation de ces deux hommes, Staline, qui a toujours été fasciné par Hitler, y trouve une occasion de découvrir les secrets de son ennemi intime, de mieux comprendre sa personnalité et les raisons qui l’ont amené à prendre ses décisions, tant sur le plan militaire que politique. Staline ordonne alors au NKVD de soumettre sans relâche ces deux prisonniers à un interrogatoire minutieux, exhaustif. Linge et Günsche sont interrogés pendant plusieurs années dans les geôles soviétiques. En 1949, leur témoignage permet d’établir un rapport ultraconfidentiel, réalisé en un seul exemplaire à l’attention personnelle de Staline. Son but : éclairer la personnalité, les actes et la psychologie d’Hitler…

L’un bosse, l’autre aussi…mais sans doute un peu plus parce qu’elle s’occupe aussi de la maison et des enfants… L’un, c’est Bruno (Antoine de Caunes), l’autre, c’est Marianne (Aure Atika). Un couple qui s’aime, un homme et une femme d’aujourd’hui confrontés aux problèmes usants de la vie quotidienne…

Paris, gare de Lyon, un jour de grève des transports : Marc Roux, un cadre ambitieux croise sur le quai Vincent Disse, personnage déroutant et imperturbable malgré le chaos. Pour tenter d'arriver à temps à destination, les deux inconnus partagent le volant et la conversation dans un covoiturage improvisé. Marc et Vincent ne partagent d'ailleurs que ça : l'un est tout acquis aux thèses de l'économie libérale et l'autre considère la grève comme un droit fondamental…

Afin de renflouer les ciasses et ainsi pouvoir restaurer leur château, une famille d'aristocrates décide de transformer les lieux en un hôtel de luxe. Mais celui-ci se trouve loin de l'autoroute, les touristes restent rares et le château n'est guère fréquenté. C'est pourquoi, le garagiste s'occupe de rabattre vers le château les clients qui, venus faire un plein se retrouvent en panne de voiture….

Quand Frank Sinatra décède en 1998, il était considéré comme l'une des plus grands stars américaines. Pour autant, le public ignorait que le FBI avait sur l'acteur un dossier d'environ 1270 pages d'enquêtes, de rapports, ou de mémos, fruits du travail des dizaines d'agents réquisitionnés durant trente ans. Cette surveillance fut orchestrée par le grand patron du FBI : J. Edgar Hoover.