Yann le Fur

Débutant dans Spirou en 1980, la série, jugée provocatrice, change de peau et devient Aventures en jaune, pour finalement disparaître, victime de la censure. L'album sort chez Temps Futurs, qui dépose son bilan. La série déménage chez Glénat et Bédéscope, pour être encore une fois stoppée dans son élan, malgré l'intérêt manifesté par un nombre croissant de fans. Jugeant que ça commence à bien faire, Yann, Conrad et les éditions Dargaud mettent fin à cette malédiction et nous donnent enfin la suite des Innommables. Une série parfaitement iconoclaste... et fière de l'être !

Les diamants sont éternels, et les Éternels sont leurs gardiens. Avec Yann et Meynet, plongez dans un palpitant thriller au cœur du monde secret des diamantaires. Uma, une jeune femme extrêmement séduisante se retrouve au cœur d'une lutte sans merci pour la possession d'un sublime diamant noir. Ses aventures nous conduisent ensuite à Jérusalem et en Cisjordanie sur la piste d'une pierre mystérieuse ayant appartenu à Abraham.

Les GI’s punaisaient (en anglais “To pin-up”) les dessins ou photos de leurs starlettes au mur de leurs casernes. Une traduction littérale de “Pin-Up” en français serait donc : “Punaise enfoncée”, ce qui n’a rien à voir et nous éloigne du sujet (quoique ?)… Pin-Up donc, continuerons-nous de les appeler, ces créatures de rêves qui permettaient aux soldats d’échapper par instants à leur triste condition. Les aviateurs aussi les adoptèrent. Leurs formes pulpeuses et généreuses ornaient les carlingues des avions de combat et les flancs rebondis des bombardiers. Les jeunes pilotes leur trouvaient des vertus porte bonheur. Ils baptisaient souvent leur avion du petit nom de la starlette qui y figurait. Leur succès était tel que le dessinateur Milton Caniff (authentique dessinateur, créateur, en 1942, d’une série commandée par l’armée, appelée Male Call, et dont s’inspirèrent Yann et Berthet pour créer Pin-Up) n’hésitait pas à emmener avec lui ses modèles en chair et en os lors de ses tournées dans les bases américaines…

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Roosevelt crée les Women On War : des agents secrets aux pouvoirs... particuliers. Poison Ivy rejoint ainsi une cannibale, une tireuse d'élite aveugle et d'autres encore pour aider les Alliés de la Chine à Bir-Hakeim.

Sur le front russe, à l'hiver 43, les troupes au sol allemandes sont constamment harcelées. La nuit, elles subissent la vindicte d'une escadrille particulière de pilotes. Même s'ils volent sur des avions obsolètes ces pilotes sont des femmes qui sont rapidement surnommées "les sorcières de la nuit".

Quatre petits mots de musique qui ouvrent le récit de toutes les forfaitures humaines. La ritournelle heurte le vitrail, sorte de journal officiel du royaume d’Isgastis. Tout y est dit, ce qui est un comble dans ce pays de muets. Vaïva, la rousse enfant des forêts et des sortilèges, vit en marge des drames et des bourreaux qui arrachent les langues. Pour parente, une vieille sorcière, la Ragana, radoteuse de légendes qui sonnent trop vrai. À son confident, le renardeau Sajudis, Vaïva confie ses rêves de Cendrillon. Elle aime un prince, avatar de Barbe Bleue, dont le plaisir d’amour consiste à dépiauter ses partenaires après la première étreinte. Malédictions ! Innombrables, dans ces terres de légendes sanglantes, où l’accouplement de la Bête et d’une princesse devait donner naissance à l’éternelle jeunesse. Seule naquit l’horreur.

Au placard les Julie Lescaut, Columbo et autres Navarro ! Voici Tiffany ! Moderne et légère, cette comédie policière innove avec son ton enlevé et un graphisme qui allie classicisme et modernité.