L Histoire Secrete Des Inconnus. Le Doc Evenement

Rendu célèbre par ses travaux sur la Méditerranée, Fernand Braudel a révolutionné l'étude historique en prônant de nouvelles méthodes. Dans les années 50, il s'est fait l'apôtre de la théorie dite de «la longue durée». Adulé par les uns, redouté par d'autres, et bien que disparu depuis plus de trente ans, Braudel est encore aujourd'hui un historien de référence. Esprit visionnaire, il fut le premier à décrypter l'économie-monde, décrivant, dès les années 60, le concept de globalisation. Sa méthodologie, reconnue dans le monde entier, est le quotidien des médias actuels.

Le 26 mai 1993, lors de la finale de la Ligue des champions, l'Olympique de Marseille affronte l'AC Milan à Munich. A la 44e minute, sur un corner d'Abedi Pelé, Basile Boli s'élève plus haut que tout le monde et marque de la tête. C'est l'unique but de cette rencontre, un but historique qui fait de Marseille le premier club français à être champion d'Europe. Mais ce but est aussi le symbole de toute une époque, celle où le football a basculé irrémédiablement dans l'univers du business, des médias et du pouvoir. Un but révélateur qui est également la marque de la folle ambition d'un président, Bernard Tapie. Et pourtant, de l'aveu même de Basile Boli, ce but n'aurait jamais dû être marqué.

Le 18 mars 1962, les accords d'Evian mirent un terme à plus de sept ans de guerre entre la France et l'Algérie et quelques mois plus tard, plus précisément le 1er juillet, l'Algérie fêta son indépendance. Les deux nations sont à jamais marquées par ce douloureux épisode de leur histoire, dont les retombées se font encore ressentir de nos jours. Gilles Perrault, ancien parachutiste, Jean Daniel, directeur du «Nouvel Observateur», Pierre Vidal-Naquet, historien, Henri Alleg, ancien militant communiste torturé à Alger, Robert Verdier, ancien député SFIO et Roland Leroy, ancien directeur de «L'Humanité», tous des témoins historiques, reviennent sur le déroulement du conflit.

Premier film réalisé sur le très controversé Jacques Vergès, l’avocat de la terreur apporte un regard neuf et éclairé sur l’histoire du terrorisme dans le monde depuis plus de 50 ans. Présenté dans la sélection officielle un certain regard au Festival de Cannes 2007, le film de Barbet Schroeder est sans aucun doute le documentaire le plus fascinant de l’année

L’arrivée au pouvoir de Barack Obama a suscité un espoir exceptionnel et général dans le monde. En effet, le nouveau président américain a représenté aux yeux de la planète toute entière un symbole, une promesse d’incarnation d’un monde métissé, moins occidental, tourné vers les autres. Quatre ans plus tard, quel bilan peut-on tirer de cette expérience d’un président noir à la tête des Etats-Unis ? Obama s’est retiré d’Irak mais le pays demeure dans un état chaotique. Pour l’Afghanistan c’est même plus grave. Obama a promis un retrait des troupes américaines en 2014 après avoir augmenté massivement la présence des soldats sur le terrain (de 30 000 à 100 000 hommes). Les négociations israélo- palestiniennes sont toujours au point mort. Quant aux relations avec l’Iran, elles sont dans l’impasse, Obama tentant d’empêcher Netanyahou de bombarder les centrales atomiques perses…

Le boxeur métis et repris de justice Charly Graf raconte son parcours, l'histoire exemplaire d'une rédemption sociale dans l'Allemagne des années 1980. En laissant Charly Graf raconter librement son parcours et en le faisant dialoguer avec Peter-Jürgen Boock, le documentaire dresse un portrait touchant d'une personnalité à fleur de peau.

Le château de Nohant vit défiler l'élite littéraire , musicale , artistique venant visiter l'illustre maitresse des lieux , Georges Sand. Honoré de Balzac, un de ses prestigieux invités, portraitiste brillant, séjourna quant à lui au château de Sache pendant sept ans , il y trouva là l'inspiration pour composer certaines œuvres majeures de la comédie humaine.

C'est dans le château familial que le seigneur de Montaigne rédigea ses fameux «Essais» ; Voltaire fit de son château de Ferney l'«auberge de l'Europe».

En 1940, lorsque la France s'effondre face à l'Allemagne nazie, elle n'a pas les frontières d'aujourd'hui. Elle s'étend de Dunkerque à Tamanrasset et de Tunis à Rabat. Peuplée essentiellement de musulmans, l'Afrique du Nord abrite également une communauté juive, d'environ 3% de la population, soit 400 000 personnes pour lesquelles le régime de Vichy va donner toute la mesure de son antisémitisme. En Algérie, et en Algérie seulement, pire qu'en métropole le numerus clausus s'applique jusque dans les écoles primaires. 30 000 enfants en sont frappés. Au Maroc, la mesure la plus significative de la discrimination des Juifs fut le retour obligatoire au Mellah. A Fès, cette mesure fut appliquée sans aucune dérogation. À Tunis, les Allemands procèdent à la grande rafle du 9 décembre 1942. Mais il faudra attendre le mois de novembre 1943 et l'éviction du général Giraud pour voir l'annulation de toute la législation antisémite de Vichy et le rétablissement du décret Crémieux…