La Partition

Depuis plus de soixante ans, la Corée est divisée en deux États, deux sociétés diamétralement opposées. Comment en est-on arrivé là ? Une réunification est-elle encore possible ? Pour la première fois, au-delà des stéréotypes, des Coréens du Sud et du Nord racontent ensemble leur histoire.

Puristes purs et durs, passez votre chemin ! Cette réécriture, cette « recréation » de la Symphonie fantastique de Berlioz signée Arthur Lavandier bousculera toutes les habitudes. Outre le fait que l’ensemble Le Balcon compte seulement une vingtaine de musiciens là où la partition originale en exige confortablement le quadruple, il y est fait usage de nombreux sons préenregistrés, le discours est de plus en plus modifié au fur et à mesure de l’évolution.

A troupe where everyone acts as much as they sing, illuminated by a dream trial (Bourvil!) and the devilish gesture of Cluytens, set the standard for the Tales in 1948. Offenbach having died before having finished and ordered the score of his Tales of Hoffmann, it was Ernest Guiraud who was tasked with making it “viable”. In February 1881, the first spectators discovered a largely mutilated work: in addition to significant cuts in the prologue and the epilogue (which take place in a Nuremberg tavern), the entire last act – that of Giulietta, the Venetian courtesan, in whose home the poet has his reflection stolen – had been discarded. Only the Barcarolle survived, slipped between the acts of Olympia (the mechanical doll who ends up smashed) and Antonia (the young consumptive who dies from having sung). In 1907, the score published by Éditions Choudens transformed the spoken dialogues into recitatives (composed by Guiraud), inserted the air “Scintille diamant” (added by Gunsbourg) and restored Giulietta’s act, admittedly condensed and inserted between those of Olympia and Antonia. It is this version that Les Contes d’Hoffmann, recorded in March 1948, document. The disc preceded their revival at the Salle Favart, in a staging directed by Louis Musy and under the quicksilver baton of André Cluytens. The cast brings together a “troupe” welded together by the spirit of the theatre, the relief and colour of the word: everyone here plays as much as they sing.

Résolu à laisser derrière lui les ravages de la guerre, Gian Singh, 38 ans, démissione de l'Armée britannique indienne pour une vie plus tranquille. Mais sa retraite va être rapidement bouleversée lorsqu'il se retrouve brusquement responsable de la vie d'une jeune fille de 17 ans, traumatisée par les événements qui l'ont séparé de sa famille. Peu à peu, malgré tous les tabous, Gian tombe amoureux de la vulnérable Naseem…

Depuis son prix au prestigieux concours Frédéric-Chopin de Varsovie, le pianiste français Jean-Marc Luisada compte clairement parmi les spécialistes de la musique du grand compositeur romantique. Cet enregistrement est rare et a de quoi surprendre, même les plus blasés, par une discographie chopinienne plutôt abondante. Certes, Le Premier concerto de Chopin ne manque pas d'interprétations de grande valeur, mais la version chambriste que nous propose Jean-Marc Luisada en compagnie du Quatuor Talich permet un nouvel éclairage de la partition de Frédéric Chopin. Face aux équilibres tendus et intimes du quatuor, le toucher et le phrasé de Luisada s'expriment pleinement. La partition est à la fois légère et pleine, entraînante et réfléchie, lyrique et sobre. Ici, pas de lutte inégale entre le soliste et la masse orchestrale mais un échange permanent qui met en lumière des détails raffinés de l'écriture de Frédéric Chopin. L'équilibre est le maître mot de ce disque dans lequel dominent également l'amitié et la joie de jouer ensemble. Un disque rare.

At the 1973 Cannes Film Festival, an animated feature film caused a sensation and won the Special Jury Prize: La Planète sauvage by René Laloux, with phantasmagorical drawings by Roland Topor. For this philosophical tale of anticipation, where men serve as domestic toys for blue giants, the Draags, the immense composer Alain Goraguer unleashes his inspiration with a haunting main theme, of great melodic obviousness, soaring and hypnotic climates , but also pursuits with a rhythm with very funk accents, wah wah guitar in support, as if Goraguer was reaching out to Isaac Hayes of Shaft.