Comment ne pas se lasser, au fil de quatre Suites, de tant de faste et de danses ? En changeant de cavalier. Un Indispensable en forme de carnet de bal. Et une Aria tombée du ciel pour souffler.
Difficile d’imaginer entrée en matière plus éblouissante que celle des Pins de Rome, poème symphonique composé par Respighi en 1924, deuxième volet d’une trilogie célébrant la capitale italienne, entamée huit ans plus tôt par un hommage à quatre de ses fontaines. Un pied de nez de la trompette (un si bémol aussi sonore que dissonant) clôt la lumineuse évocation des jeux d’enfants sous les résineux de la Villa Borghese. Le Lento qui s’enchaîne nous emmène à l’entrée d’une catacombe. Une mélodie de plainchant remonte des profondeurs du mystérieux sépulcre. Pas de changement de tempo pour la troisième partie, onirique scène nocturne sur le Janicule.
De la période rock punky initiale (« La Fille du Père Noël ») aux tubes transgenres (« Et moi, et moi, et moi » ou « Les Play-boys », une maille à l’endroit de la provocation, une maille à l’envers de l’irrésistible succès populaire), le disque prend rapidement l’aspect d’une collection de madeleines de Proust, car on a tous en nous quelque chose de Jacques Dutronc.
2002 studio release from these dope-ass French brothers! Arsenik currently sits at the top of the rap game in Paris.