le Fil

Dirigeant des "pointures" telles que Meurisse, Ventura, Gabin, Blier, Delon ou Belmondo, Georges Lautner a offert quelques-uns de ses plus beaux moments au cinéma français. La recette Lautner ? Bousculer les genres, jongler entre drame et humour, cascades et burlesque, romance et action pour s’amuser toujours. S’il a signé des films populaires à la qualité diverse, nombre d’entre eux sont considérés aujourd’hui comme des classiques, des Tontons flingueurs au Professionnel, des Barbouzes au Pacha. Dans le portrait que lui consacre le producteur Vincent Roget, le réalisateur évoque sa jeunesse entre un père pilote de chasse et une mère issue du sérail, l’actrice Renée Saint-Cyr, ou ses années lycéennes à Janson-de-Sailly pendant l’Occupation. Il déroule aussi le fil d’une carrière placée sous le double signe de l’amitié et de la fidélité. Ce dont témoignent autant sa collaboration avec Mireille Darc, désarmante égérie dirigée à treize reprises, que son fructueux travail avec Michel Audiard, avec lequel il a bâti quatorze succès.

Retour sur le mythe de l'Eldorado qui est entré au fil des siècles dans l'imaginaire collectif. Cette croyance a été renforcée par les récits nombreux des conquistadors suite à leurs rencontres avec les indiens Chibchas, dans la région de Bogota. Impressionnés par les quantités d'or au fond d'un lac, les Espagnols ont longtemps cru à la présence d'une importante mine d'or. Mais après l'analyse du fameux radeau d'or aux rayons X et des études anthropologiques des Chibchas, le mythe est brisé. Pour ce peuple, l'or était échangé avec une tribu voisine contre leur production de sel. Il était ensuite réservé aux cérémonies religieuses et sans valeur commerciale.

Des portes explosent. Les policiers casqués, armés font irruption de nuit dans des appartements, cris, coups : défilent à l’écran les visages des interpellés. Des beurs, des blacks, des blancs. Tous ont moins de vingt ans. Ceux que la presse …

Paul Salomon s'est évadé de prison. Il est armé et dangereux. Suzanne, costumière de cinéma est renvoyée du film sur lequel elle travaille… Paul trouve une planque en bord de mer et attend le bateau qui viendra le chercher à l'aube. Suzanne rate son train et se retrouve seule dans un café de ce port endormi. Cette nuit là, Paul et Suzanne vont se rencontrer et diner ensemble. Ils vont se raconter l'un et l'autre : Paul confessera sa vie de truand tandis que Suzanne s'inventera une vie d'héroine de film … Au fil du jeu de la verite et du mensonge, ils finiront par vivre leur plus belle nuit d'amour.

De nos jours, en Europe, au fil du hasard, des mensonges et du désir, sept destins se mêlent : une fille de joie, un bidasse, une infirmière, un comique raté, une quadragénaire suicidaire, le mari bisexuel, un psychopathe. Tous en quête de l'absolue jouissance, tandis qu'un étrangleur de femmes rôde…

C'est la Ferragusto (15 août), jour férié en Italie. Tout est désert. Dans son modeste deux-pièces des environs de Rome, Roberto (Jean-Louis Trintignant), jeune et timide étudiant en droit, planche avec zèle sur la différence entre la nullité et l'annulabilité d'un acte juridique, quand tout à coup, dans un crissement de pneus de sa puissante voiture blanche, un escogriffe fort en gueule qui dit s'appeler Bruno Cortona (Vittorio Gassman) s'arrête devant chez lui et lui demande de passer un coup de fil à sa place. Roberto invite plutôt l'individu à monter chez lui - et se retrouve aussitôt entraîné dans une folle équipée à tombeau ouvert sur les routes de l'Italie, où souffle en ce début des années soixante un vent puissant de transformation sociale…

En 1944, dans le Paris occupé, un pilote américain trouve refuge chez Thérèse Dutheil, une femme qu'il a rencontrée par hasard, et dont le mari est prisonnier en Allemagne.

Le cinéaste animalier Jeff Turner décide de partir dans les montagnes canadiennes, à la recherche du dernier grizzly. Depuis l'enfance, cet amoureux de la nature voue une passion sans bornes aux ours. Au fil des saisons, dans l'espoir secret de rencontrer un grizzly, lui et son fils croisent des ours noirs, des coyotes, des mouflons et des rapaces dans une nature mise à mal par l'homme…

The film's title refers to Virginia Woolf (1882-1941), an influential British feminist writer who pioneered the 'stream of consciousness' literary style while examining the psychological and emotional motives of her characters. [Perhaps the 'fear' of VW refers to the film's characters who are suffering marital discord in the emotionally-draining film, and who may have 'known' that she suffered from mental illness and ultimately went insane and committed suicide.] The title is also a parody of Who's Afraid of the Big Bad Wolf?, a tune sung in Disney's Three Little Pigs (1933) animated short film. The names of the two major characters, George and Martha, are those of the first US President and his wife.