Naissam

Entre 2003 et 2006, Naïssam Jalal, flûtiste d’origine palestinienne, récemment honorée par une Victoire du Jazz, vivait au Caire. Trois années intenses durant lesquelles la jeune artiste a navigué de la douleur à la lumière, connaissant l’amour et la haine. Dix ans plus tard à Paris, elle retrouve Abdo Dagher. Ce prodigieux violoniste égyptien, qui a accompagné les plus grands (Oum Kalthoum, Abdel Wahab) et formé des générations de musiciens aux subtilités du taqseem, avait reçu la flûtiste dans son salon de musique, une expérience qui la marqua à jamais. L

Dans cette nouvelle création, la flutiste Naïssam Jalal réunit le pianiste Leonardo Montana et le contrebassiste Claude Tchamitchian à la recherche de l’Invisible. Ce nouveau répertoire est à la croisée des musiques mystiques extra occidentales et traditionnelles et du jazz modal. Le silence y possède une place centrale, le rythme mène toujours vers la transe dans une forme répétitive et hypnotique, parfois la voix vient prêter main forte aux instruments pour entrer en contact avec l’Invisible en le nommant. Une création qui oscille entre contemplation et transe, silence et musique.

The repertoire of this second album is a continuation of the first. My approach has not changed, I'm always looking for a music rooted in non-Western musical traditions and turned towards the unknown, this new music that we created in spontaneity. My music is a reflection of this mad world of extreme violence and beauty. She talks about the rage, the revolt, the pain and the war but also the love and the courage of the men and women with whom I have the feeling to share an identity, a will or just a hope. I speak of the pain of a people because it is also my pain, the courage of a village because I admire it, or a love that I have lived because others have experienced it also. I express feelings that belong to everyone because they belong to me too, or personal stories that could be those of others.

Le répertoire de ce deuxième album s’inscrit dans la continuité du premier. Ma démarche n’a pas changé, je suis toujours à la recherche d’une musique ancrée dans les traditions musicales extra occidentales et tournée vers l’inconnu, cette musique neuve que l’on créé dans la spontanéité. Ma musique est le reflet de ce monde fou à la fois d’une extrême violence et d’une grande beauté.

After his first opus placed under the sign of travel and nomadic solidarity, Johan Farjot takes his "Caravan Party" on a new journey marked by freedom and a limitless passion for the present moment.

Gabi Hartmann is the atypical universe of an artist who blurs the styles between pop, folk, jazz, soul and world. She sings what inspires her in several languages, escaping the categories.

Gabi Hartmann, c’est l’univers atypique d’une artiste qui brouille les styles entre pop, folk, jazz, soul et world. Elle chante ce qui l’inspire dans plusieurs langues, en échappant aux catégories. Elle a su imposer son style bien à elle, mais aussi son émotion ambiguë : une voix au timbre chaud et clair, à la fois douce, mélancolique et apaisante.

Take Edouard Ferlet, a musician apart on the French scene. Heard with his reincarnations of Bach in solo piano, he crossed his keyboards with the harpsichordist Violaine Cochard, remains a pillar of the trio of Jean-Philippe Viret (which we will celebrate his twentieth anniversary this year!), Multiplies the collaborations in the universe jazz with Airelle Besson and Stéphane Kerecki.

International drummer Arnaud Dolmen announced the release of his first album “Tonbé Lévé” for the 6th of October. Focused on a contemporary Jazz aesthetic, this opus is a mix of Caribbean rhythms and more precisely of Gwoka, traditional music from Guadeloupe. On the 13 tracks entirely composed by the guadeloupean prodigy (except for “Sonjé Joj“ track), five renowned international guests brighten up the album: Mario Canonge, Lionel Loueke, Fanm Ki Ka, Erik Pédurand and Cynthia Abraham.