De Gounod, qui fut l'une des gloires musicales les plus sûres du Second Empire et de la Troisième République, que reste-t-il aujourd'hui ? Faust, naturellement, malgré les critiques dont on l'a accablé, mais surtout à cause de ses beautés. Roméo et Juliette aussi et Mireille. Quelques mélodies encore : Venise, Le Soir, Sérénade, Ô ma belle rebelle… Tout bien considéré, la Messe de sainte Cécile n'est pas oubliée tout à fait, ni le Requiem, et la Petite symphonie reste une aubaine pour les ensembles d'instruments à vents. …