The three Razumovsky string quartets, opus 59, are the quartets Ludwig van Beethoven wrote in 1806, as a result of a commission by the Russian ambassador in Vienna, Count Andreas Razumovsky. They are the first three of what are usually known as the "Middle Period" string quartets, or simply the "Middle Quartets." The other two are opus 74 and opus 95. Many quartets record all five as a set.
«Si la personnalité humaine est une énigme, la réunion de quatre individus reste, elle aussi, un mystère. Pour rendre perceptible aux générations futures l’essence de la musique, il faudra prendre conscience que l’art, demain, ne nécessitera pas tant de perfection que d’humanité. S’il y a un message du Quatuor Amadeus c’est bien celui-là. L’autre secret des Amadeus c’était l’intuition, la spontanéité.
Deux femmes et deux hommes : la parité est respectée pour ces quatre sonates à titre de Beethoven.
L'invitation au voyage is one of the most famous mélodies of all time, composed around 1870. It was Duparc’s special role in the history of French song to introduce a note of depth and seriousness into a genre that had been notably lacking such qualities during the Second Empire. The inspiration with this composer was Wagnerian (Duparc heard Rheingold in 1869) but his music distils Wagner’s visionary qualities into works of art of great concision and translucence. In this unquestionably French music there is no trace of the megalomania and pomposity that repelled Godard and other French anti-Wagnerians. Duparc embraced the Christian ideals typical of the César Franck circle as a whole; perhaps that is why the pagan resonances of Baudelaire’s ‘Luxe, calme et volupté’ are turned into music of unbelievable refinement—here is purity as well as decadence, rigour and sensuality. With Baudelaire and Duparc we traverse the landscapes of the Dutch East Indies; as in all such journeys, where imagination plays the largest part, we find ourselves flying beyond operatic sets of wood and canvas towards realms previously inaccessible to the French duo of singer and pianist.
Par son altière magnificence, la "Sonate en si mineur" brille au firmament de la littérature romantique pour le piano. Le manuscrit porte la mention « Grande Sonate pour le piano forte, F. Liszt, terminé le 2 février 1853 », en écho à la "Grosse Sonate für das Hammerklavier" de Beethoven. En 1854, l'édition est dédiée « An Robert Schumann » qui, quinze ans auparavant, avait adressé à Liszt sa "Fantaisie op.17". Le « pianiste roi » acclamé dans toute l'Europe occupe désormais les sérieuses fonctions de Kapellmeister à Weimar — petite ville de Thuringe encore emplie du souvenir de Goethe - car le moment est venu pour lui de « briser sa chrysalide de virtuosité pour laisser plein vol à sa pensée ».
During his lifetime, Karl Böhm was a widely appreciated conductor of Bruckner with a thoroughly personal tone of his own to put up for discussion. The present recording of the Seventh Symphony with the Bavarian Radio Symphony Orchestra was made in 1977 and is therefore the latest made by Böhm of this work. One can see especially clearly how Böhm performs Bruckner in the Seventh Symphony, the work which opens the trio of “Adagio Symphonies” but deviates from strictly symphonic writing in its lyrically wandering character. He avoids all semblance of enraptured, otherworldly monumentality with cantabile, long-breathed phrasing, loving attention to sonic and melodic detail and with a well thought-out dramaturgy of tempi. Böhm’s Bruckner shines in luminous colours and is infused with the warmth of an ever-present singing quality. This is no high-priest’s celebration of cool, distant symphonic architecture, but a down-to-earth, accessible Bruckner interpretation.
Difficile d’imaginer entrée en matière plus éblouissante que celle des Pins de Rome, poème symphonique composé par Respighi en 1924, deuxième volet d’une trilogie célébrant la capitale italienne, entamée huit ans plus tôt par un hommage à quatre de ses fontaines. Un pied de nez de la trompette (un si bémol aussi sonore que dissonant) clôt la lumineuse évocation des jeux d’enfants sous les résineux de la Villa Borghese. Le Lento qui s’enchaîne nous emmène à l’entrée d’une catacombe. Une mélodie de plainchant remonte des profondeurs du mystérieux sépulcre. Pas de changement de tempo pour la troisième partie, onirique scène nocturne sur le Janicule.
Although he incorporated Italian and French stylistic elements into his compositions, Purcell developed a properly English form of Baroque music. A complete musician, he eclipses by the quality and variety of his work all that his contemporaries have been able to write in the genres he addressed: opera, stage music, secular and religious cantatas, music for keyboard or chamber music.
« J’aime presque autant les images que la musique », confie Debussy en 1911. L’aveu ne surprend pas chez ce passionné de peinture préraphaélite et d’art japonais, adorateur de Turner (« le plus beau créateur de mystère qui soit en art »). Dans le domaine du piano, c’est en se référant à la dimension visuelle qu’il atteint sa pleine maturité, comme en témoignent les trois Estampes (1903), les deux séries d’Images (1905 et 1907) et deux pièces isolées relevant du même univers : L’Isle joyeuse et Masques (1903-1904). Il généralise alors les titres évocateurs.